Traverser les peurs, petit à petit
Jun 11, 2025Bonjour, super parents courageux! ✨
Aujourd’hui, on explore une émotion universelle et parfois déroutante : la peur. Celle de nos enfants... et la nôtre aussi. 😨
Dans ce billet, j’ai eu envie d’ouvrir la discussion sur ce thème central, pour parler des peurs bien réelles qui peuvent surgir à tout moment dans le cœur de nos cocos — et dans le nôtre.
👶 Les peurs des enfants : normales, fréquentes, et souvent passagères
Il faut commencer par le dire haut et fort : avoir peur, c’est normal. La peur fait partie du développement. Elle évolue, fluctue, disparaît... parfois revient. Et c’est OK.
La plupart des peurs sont liées à des étapes précises : peur de la séparation, peur des étrangers, peur du noir, peur des bruits soudains, etc. Ce sont des signes que l’enfant acquiert de nouvelles compréhensions, sans encore posséder toutes les ressources pour les intégrer (Exemple avec les tout-petits ? Savoir que papa disparaît... mais pas encore qu’il revient toujours 🌀).
Donc ouvrez l'oeil... Quels changements sont en cours dans la vie ou le développement de votre enfant? 👀
🚫 Ce qu’on évite : nier ou minimiser
C’est tentant de dire « Mais non, il n’y a rien là ! » ou « Tu le sais que ça ne va pas te faire de mal... ». Mais ce réflexe peut envoyer un message désagréable : « Ce que tu ressens n’est pas valide. »
👉 Résultat : l’enfant se sent incompris·e, et la peur reste intacte.
À la place, on accueille. On dit sans catastropher : «OK, tu as peur. T'as le droit. » Puis on accompagne pour traverser, pas pour effacer. Parce que le courage, ce n’est pas l’absence de peur — c’est avancer avec elle.
(Point bonus: si vous dites une petite phrase du genre "Moi, j'ai pas cette peur, mais t'as le droit à cette émotion. On va la traverser ensemble." - vous aidez à dédramatiser sans invalider 🙌)
🧠 Passer de la peur à la prudence
Quand un enfant est en mode panique, son cerveau logique est souvent... hors-service. On veut donc d’abord ramener la sécurité : un câlin, un contact physique, une voix douce. On active l’ocytocine, on baisse les hormones de stress. Et seulement ensuite, on peut accompagner le raisonnement.
L’objectif ? Pas de supprimer la peur, mais de la transformer. On passe de « je fuis » à « je réfléchis ». On aide l’enfant à se reconnecter à sa capacité d’agir.
Être prudent, c'est utile. Être paralysé par la peur, pas cool. Vous voyez la nuance? 😎
🛡️ Activer le courage (oui, ça s’apprend!)
On peut :
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Faire vivre des modèles de courage dans la vie de votre enfant : un personnage fictif, un membre de la famille, une histoire vécue... (Moi je suis comme Wonderwoman par moments... et vous? 😉)
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Rappeler des bons coups passés : « Tu te souviens du dentiste? Tu avais peur, mais tu l’as fait! Et le dentiste t'a dit que tu avais des dents en super santé! »
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Identifier des stratégies pour activer notre courage : respirer, tenir une peluche, avoir un objet rassurant (oui, oui, comme Dumbo!) ou demander de l’aide.
Et surtout, on valorise chaque. petit. pas. Le courage se construit une étape à la fois.
🎲 Le jeu, un allié précieux
Dans le jeu libre, l’enfant digère ses peurs, les rejoue, les transforme. Un moment spécial, juste vous et lui·elle·iel, sans distraction (cachez ce téléphone que je ne saurai voir... 📱) et sans attentes que votre enfant "comprenne le message". Et parfois, entre deux rigolades, surgit une peur déguisée... qu’on pourra accueillir avec douceur.
(Avouez qu'un toutou requin qui dévore vigoureusement une araignée en plastique, ça sent l'empowerment, vous trouvez pas? 😉)
👨👩👧👦 Et nous, les grands ?
Nos peurs à nous ne sont pas invisibles non plus. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de l’avenir, peur pour nos enfants… Et nos enfants nous observent, ils apprennnent de nous.
(Hello, mon mini-cascadeur qui, à même pas 4 ans, grimpait tout en haut d'un module de jeu de genre 27 000 étages de haut... Ciel, mon coeur de maman! 😱)
Reconnaître nos propres signaux d’alerte, s’accorder un moment pour digérer nos peurs, les traduire en mots (sans les faire porter à l’enfant), et modéliser comment nous aussi on trouve notre courage : c’est aussi ça, s'élever en famille.
Et n’oubliez pas : vous aussi, vous avez droit à un câlin quand vous avez eu une frousse! ❤️
💬 Quelle est la dernière fois où votre enfant a surmonté une peur ? Et vous ? Partagez-moi vos petites (ou grandes) victoires. Je vous lis toujours avec attention.
À bientôt dans les prochains carnets ✍️,
Véronique